Avant-propos. Le « GTX code »
On pourrait
exploiter les archives avec une approche thématique : « les sorties canyoning du GTX », ou « la cuisson du magret de
canard dans les dîners du GTX », ou encore « l’influence du GTX sur
la théorie des cordes » ou « tout, tout sur les GTXettes »
etc.
Une
approche chronologique semble préférable. On pourrait imaginer de partir du
présent et remonter le temps, sans savoir si l’on aboutira en 1980, 1950, 1850…
mais quand même pas à l’ère des dinosaures car il y a une limite vers 1794 (c’est
la fameuse conjecture de Monge-Fermat : « le
GTX n’existait pas avant l’X »). Un tel choix serait très irresponsable à
l’heure du développement durable, car il compliquerait la mise à jour de la
chronologie qui devra être faite dans les siècles futurs.
Il vaut mieux
commencer par le point de départ historique, celui des premiers documents, puis
revenir bêtement vers le présent, avec une succession de sortes de
« photos » globales sur le fonctionnement du GTX à des périodes
successives.
La question
immédiate pour pouvoir poursuivre est alors : quelle est l’année de départ
de l’histoire du GTX ?
A votre avis ?
Cet extrait
du best-seller « GTX code » va vous aider.
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Après de nombreuses péripéties, le professeur et ses fidèles amis avaient pu photographier l’inscription blanche et jaune fluo qu’une main maladroite avait peinte sur le mur de la crypte de Saint Sernin. Et cela faisait des heures qu’ils essayaient de la… décrypter. Le découragement commençait à les gagner. |
Le premier premier
Ils
savaient que ceci indiquait une date remarquable, mais laquelle ?...
Tournesol :
Le premier premier… Une histoire de major, sans
doute ? Le major de la première promotion ?
Tintin :
Euh… je l’ai su, bien sûr, mais là je ne m’en souviens plus.
Haddock :
Et de toute façon, on cherche une date, une année. A propos d’année, je
reprendrais bien un doigt de ce somptueux 12 ans d’âge.
La
bouteille : Glou glou glou glou…
Tournesol :
Mais si c’est une année, ce devrait être « la première première »,
non ?
…
Tintin :
Eurêka : il s’agit d’un nombre premier. On dit parfois « un
premier » comme on parle d’un entier, léger abus de langage, anglicisme…
Tournesol :
Donc, ce serait le premier nombre premier dans l’histoire de l’X, c’est-à-dire le
premier millésime qui est un nombre premier. Qui est… 1795 non bien sûr, 1797
non, c’est un multiple de 3, 1799, non plus c’est 7 fois 257, voyons voir… 1801
oui c’est le bon. Il y avait un GTX en 1801 !
Tintin :
Non, professeur, ça ne peut pas être ça. Je vous rappelle l’indice sur le site
du GTX « des documents datant de la première moitié du XXè
siècle ».
Tournesol :
Saperlipopette ! Cherchons encore… Un peu plus à l’ouest peut-être…
…
Haddock :
Et pourquoi le deuxième premier, si j’ose dire, est-il en jaune, c’est pour
faire joli ?
Tournesol :
C’est la plus belle couleur en effet, et la plus visible par l’oeil. Et vous
devez savoir que traditionnellement seules les promotions de millésime impair peuvent
être qualifiées de jaunes, les promotions paires devant se contenter du rouge.
Les nombres premiers sont forcément impairs, donc tous sont jaunes.
Tintin :
Mais alors ça ne sert à rien de l’avoir peint en jaune. Pourquoi notre
informateur, qui n’avait plus que quelques instants à vivre, a-t-il voulu insister
sur la… comment dit-on… jaunitude, de ce nombre
premier ?
…
Haddock :
Peut-être y a-t-il des nombres plus premiers que d’autres… non pardon, je veux
dire plus impairs que d’autres ? donc plus ou
moins jaunes ?
Tournesol
(écrivant rageusement les 4 dates au tableau) : Mais non, voyons,
Capitaine ! Ca n’a aucun sens : 1799 est aussi impair que 1801, aussi
jaune si vous préférez. De même que 2008 est aussi rouge que 1998.
…
Tintin (fixant
le tableau) : Oui mais pourtant… …
… …Je crois que j’ai trouvé !
Il
réfléchit, gribouilla 4 chiffres sur le petit carnet qui ne le quittait jamais.
En corrigea un presque immédiatement, réfléchit quelques secondes et tendit le
carnet au professeur pour vérification.
Avez-vous trouvé le point de départ ?
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